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Мэтр
![]() ![]() ![]() ![]() Дата рег-ции: 02.09.2005
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DANS LES CAVEAUX
CPH la Grande Boutique du vin : Un crémant fameux Chez CPH la Grande Boutique du vin, Jean-Michel Huet, le gérant, et son équipe, proposait quelques vins de Champagne, du Jurançon et de Bourgogne, bien sûr, parmi les nectars régionaux, les visiteurs ont pu découvrir ou redécouvrir le crémant rosé de la Maison Parigot Richard à Savigny-lès-Beaune. Ce crémant est tout à fait remarquable et mérite le détour par le magasin de l'avenue Charles-de-Gaulle où il est en bonne place. DANS LES CAVEAUX Deux formules chez Bernard Gras Bernard Gras, le caviste du faubourg Madeleine, proposait deux formules accompagnées de mise en bouche. La première dans son magnifique caveau avec les vins de la récolte 2006 des appellations saint-romain, pernand, savigny...; et l'autre avec quelques vieilles bouteilles de derrière les fagots, comme ce nuits 1er cru « les Boudots » 1989, ce vosne-romanée 1er cru « Chaumes » 1983 et ce corton-charlemagne 1984 de haute tenue. Chapitre des Trois Glorieuses De nouveaux ambassadeurs de choix pour la Bourgogne Une fois de plus, le chapitre des Trois Glorieuses organisé samedi par la confrérie des Chevaliers du Tastevin au château du Clos Vougeot a tenu ses promesses. Cette année, le comédien Richard Berry et le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier coprésidaient la soirée. C'est à un ballet comme toujours parfaitement chorégraphié qu'ont assisté, samedi soir, les quelque 600 convives rassemblés au château du Clos Vougeot pour le chapitre des Trois Glorieuses. Parmi eux, les deux coprésidents : le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier et le comédien Richard Berry. Une ambiance particulière Tous deux ont découvert l'hospitalité bourguignonne à travers ce moment délectable tant pour les papilles que pour les esprits. Richard Berry n'en a pas perdu une miette, photographiant à tout va les Cadets de Bourgogne et les Confrères en tenue d'apparat. Il a d'ailleurs continué le lendemain lors de la Vente : renseignements pris, il semble que l'acteur prépare un livre, du genre « carnet de bord ». Son passage en terre vineuse y figurera-t-il ? Apparemment interloqué par le premier ban bourguignon, le comédien s'est montré dans l'ensemble plus timide que Michel Barnier pour entonner l'incontournable ritournelle. En revanche, les coprésidents ont su apprécier les chants des Cadets de Bourgogne et bien sûr les discours des membres de la Confrérie, émaillant le repas de bons mots. On vit ainsi passer « le mime Meursault », ou encore des réflexions viticoles sur les tensions sociales actuelles : « A Paris, ils ont les grèves, ici on a des beaunes grèves. Là-bas, ils broient du noir, ici, on presse du pinot noir », expliquait le plus sérieusement du monde le Grand Connétable Louis-Marc Chevignard. La Bourgogne un argument majeur Entre la valse discrète des serveurs, les chœurs des Cadets et les solos des Confrères, le point d'orgue de la soirée était atteint avec l'intronisation des personnalités présentes (voir encadré), qui juraient avec ferveur de « faire la propagande du vin en général et des vins bourguignons en particulier ». Dans son discours, Michel Barnier devait déclarer que la Bourgogne, ses vins et ses terroirs seraient un argument majeur pour faire respecter l'identité des territoires lors des débats sur la réforme de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). « Je suis même prêt à amener une bouteille de bourgogne à Mme Fisher Bowl (commissaire européen en charge du dossier, Ndlr). Et tant qu'à faire, j'en amènerai aussi une au président de la République. » Une déclaration largement applaudie... Richard Berry quant à lui est intervenu à la fin des agapes, pour recevoir un chèque de 10 000 euros de la part de la Confrérie. Une somme bien sûr dédiée à l'association France ADOT, qui s'occupe de don d'organes, et que le comédien venait défendre lors de la Vente des vins. Ces quelques minutes de sérieux lui ont permis de rappeler que chaque année, des gens meurent faute d'avoir reçu à temps un rein, ou un cœur. Et d'encourager les convives à devenir des donneurs potentiels. « Quand on est mort, c'est moins douloureux que quand on est vivant, je peux vous le confirmer », a lancé avec le sourire l'acteur, qui a lui-même donné un rein à sa sœur en 2005. Roselyne CHAPEAU + 27,10 % la pièce : Le parfait reflet du marché Avec un prix moyen en hausse de 37,80 %, les vins rouges ont été les rois de la fête à la 147e Vente des vins des Hospices de Beaune. C'est aussi tout le travail des vignerons et du régisseur du domaine de l'hôpital qui resplendit. A PRÈS le défilé des miss, des élus, et du secrétaire d'État au tourisme Luc Chatel, l'acteur Richard Berry déclarait ouverte la 147e édition. La nouvelle formule de vente par Internet était également inaugurée. Quoi qu'il en soit, la vente démarrée avec les « meilleures cuvées » selon les spécialistes, confirmait l'intérêt des acheteurs, notamment ceux de la salle, pour ces « petites merveilles ». La cuvée beaune 1er cru « Guigone de Salins » faisait un bon de 30 %. Le Clos de la Roche grand cru cuvée « Cyrot-Chaudron » faisait mieux avec plus 40 %. Le volnay 1er cru cuvée « Blondeau » affichait une baisse de 18 %. Nous étions bien dans le tempo annoncé le matin même à la conférence de presse par Louis-Fabrice Latour, président du Syndicat des négociants en vin de Bourgogne. « Cette vente devrait être intéressante et entériner le bon début de la campagne d'achat 2007 déjà bien entamée », a prédit le président. Celui-ci a également confirmé, « sans triomphalisme », la bonne santé de la Bourgogne du vin : « Les affaires ne vont pas si mal. Nous avons une reprise forte à l'export et une stagnation en grande distribution. D'autre part, l'œnotourisme se porte bien, tout comme le marché de la restauration. Plus de 100 millions de bouteilles sont parties à l'étranger et nous sommes dans la lignée de la fin de l'année 1990 », a poursuivi Louis-Fabrice Latour. Le vent en poupe « La Bourgogne a le vent en poupe et la concurrence étrangère est beaucoup moins forte. Les vins français et notamment bourguignons ont pris le pas sur les vins australiens, en particulier en Angleterre (+ 30 %) mais aussi dans de nombreux autres pays : États-Unis (+ 30 %), Suisse (+ 40 %), Japon (+ 5 %), etc. Tous les marchés sont porteurs », s'est félicité le patron du négoce, non sans souligner que ces progressions ont concerné plus les valeurs que les volumes. Ceci étant dû à de beaux millésimes comme 2005 et aussi 2004, décrié mais qui a trouvé sa clientèle. « Tous les bourgognes sont à la hauteur et l'effet pinot noir n'est pas une mode mais une réalité, la reconnaissance d'un cépage de qualité », a jugé Louis-Fabrice Latour. Coup de chaud sur les enchères Alors que l'on atteignait à peine le tiers de la vente, les chiffres s'envolaient. Avec plus 33 %, ça s'enflammait ! « Il n'y a pas assez de volume et le déstockage a été important. Il y a de la demande », glissait un professionnel qui voyait les mêmes effets de 1998 se répéter. Les blancs entraient à leur tour en scène. Le corton-charlemagne cuvée « François de Salins » à 23 300 € la pièce, prenait + 10 % et le corton-vergennes, plus 25 %, tandis qu'en corton-charlemagne, la cuvée « Charlotte Dumay » chutait de 20 points. Le bâtard-montrachet accusait une baisse de plus de 20 % et quelque 50 000 € de moins que l'an passé, sur les quatre pièces mises aux enchères. Les meursaults étaient quant à eux à moins 8 %. Mais cette baisse était bien légitime par rapport à la forte augmentation de l'an passé. Rougir de plaisir Quelques coups de marteau plus tard, la tendance était toujours dans les plus 28 %. « Les rouges étaient bons et leur qualité a fait la différence », glissait un connaisseur. Et Internet dans tout cela ? Eh bien, l'essai a été en partie transformé et il a permis de booster les enchères, selon l'analyse d'Alain Suguenot : « C'est Internet qui a relancé les enchères sur la fourchette haute, même si c'est la salle qui l'a emporté. On a gagné notre pari, car on finit avant 21 heures (20 h 30 exactement) et la hausse des cours récompense le travail fabuleux de Roland Masse. » Les gros efforts du régisseur du domaine des Hospices de Beaune et de son équipe n'ont pas été vains. Antoine Jacquet, directeur de l'hôpital, était ravi et buvait du petit-lait : « C'est très bien et quand c'est très bien, il ne faut pas avoir peur de le crier haut et fort ! » Gilles MATHIEU DANS LES CAVEAUX Patriarche Père et fils : Des vins prestigieux Tout commence par un plongeon au cœur d'un monde souterrain pour découvrir un trésor d'histoire et des vins prestigieux élevés avec passion. On se laisse guider à travers un dédale de caveaux pour débuter une dégustation initiatique. Pour se mettre en bouche, un meursault blanc 2004, puis on enchaîne sur un chassagne-montrachet 1999 suivi d'un volnay 2005. On continue par les rouges et des appellations magiques, Pommard 1er cru 1995, clos des Epenots, Vosne-Romanée 1980 et Clos de la roche 1974, un des 5 grands crus de Morey Saint-Denis, qui apprivoisent le palais. On arrive vite, trop vite aux vins de garde, avec un musigny grand cru de 1960, élevé dans les caves dont le bouchon et la poussière sont d'origine, ce nectar ravit les papilles de tout amateur averti. Cerise sur le gâteau, on termine par un must, un batard montrachet grand cru de 1957, vin conditionné en magnum, qui permet à ce vieux vin d'être frais, tout en gardant de l'acidité et une note de mielleux, un cru hors du temps DANS LES CAVEAUX Pommard : Beau rendez-vous au château Dans la cour du château, un forgeron s'est installé avec son matériel et son brasier fumant accueillant ainsi les visiteurs sur une note de fantaisie. La dégustation a eu lieu dans deux caveaux où les pommards de différentes années ont été dégustés ainsi qu'un excellent ladoix 2006, dernier produit en date de la maison. Cave de Pommard : Pour le plaisir des connaisseurs La cave de Pommard a ouvert toutes grandes ses portes pour une dégustation exceptionnelle où vins blancs et rouges se sont mariés pour le plus grand plaisir des connaisseurs. Ceux-ci, accueillis par Stéphanie et servis par les élèves de CFPPA, ont dégusté des vins de 2002 comme le nuits-saint-georges blanc ou un corton-vergennes 1972 puis des pommard rugiens de 1957, chambertin grand cru de 1999, musigny grand cru de 1959, entre autres nectars accompagnés de pain, fromages et autres mets de la région. Le verre gravé a été offert à chaque visiteur. Marché aux vins : Les magnums à l'honneur Le Marché aux vins, rue Nicolas-Rolin, présentait à la dégustation une dizaine de vins. Mais un accent particulier était porté sur la présentation d'un volnay premier cru 1985 et d'un chambolle-musigny 1983, tous deux servis en magnums. Les visiteurs pouvaient ensuite clore cette dégustation de prestige par un musigny grand cru 1970. Il est vrai que le Marché aux vins profite d'un emplacement exceptionnel et par conséquence il a connu une affluence exceptionnelle durant les deux journées. Au fil de la vente 14 h 50. - Richard Berry déclare ouverte la Vente des vins 14 h 51. - La première enchère est lancée à 2 000 € la pièce et finalement adjugée à 6 000 €. 15 h 10. - Moment de stupeur, le commissaire-priseur, François Curiel a un doute : « Comment je vais faire pour demander à l'acheteur du Net, combien il veut de pièces ? » En fait le système permet de répondre instantanément à cette question, mais manifestement, le commissaire-priseur ne dispose pas du retour d'information. 16 h 05. - Richard Berry lance la vente de la pièce des Présidents, avec un discours très émouvant. Les trois miss France vont apporter une note de fraîcheur et de spontanéité inédite et finalement, l'acheteur aura droit à un baiser de la part de Linda Hardy. 16 h 30. - On n'est qu'au septième de la vente. Seules les cinq premières cuvées ont été achetées. Les professionnels pensent qu'ils ne seront pas couchés tôt ! Le chanteur Yves Jamait a rejoint les personnalités, où trônent depuis le début, les trois reines de beauté, les miss France Sonia Rolland, Linda Hardy et Mareva Georges. 17 heures. - La pièce des présidents est adjugée et les miss vont sortir, après la petite cérémonie traditionnelle. On les retrouve ainsi dans le magasin de Josiane Bernard, la maman qui a perdu ses deux petites filles, atteintes de leucodystrophie. C'est là qu'elles dédicacent leur nouveau calendrier, au bénéfice de l'association ELA. Richard Berry sort à son tour et le changement de commissaire de priseur permet de casser la monotonie et d'accélérer un peu le rythme. 18 heures. - On n'a vendu que 200 pièces. Gros retard. Une troisième pièce vient d'être adjugée sur le Net. Internet n'aura pas brillé au cours de cette vente. 19 h 30. - La tendance partielle affiche une hausse de plus de 20 % pour les rouges et une baisse très limitée de 9 % des blancs. 20 heures. - La vente s'accélère. 20 h 30. - La vente est finie, à l'étonnement général et se termine sur d'excellents résultats. Le vin est roi à la Reine Pédauque La maison Reine Pédauque propose aux visiteurs une dégustation pleine de saveur avec une sélection d'amuse-bouches pour illustrer l'accord mets et vins. Tout commence dans le cellier, à la lumière du jour pour apprécier la robe lumineuse des vins blancs tels que les pouilly-fuissé 2004, hospices de beaune, corton charlemagne, grand cru 2004 et meursault 1er cru 2003. Maxime Pindor, 2e année BTS technico-commercial au lycée viticole de Beaune accompagne les visiteurs dans les entrailles de la terre pour découvrir les 6 ateliers vins rouges. Il y a eu une véritable farandole de crus prestigieux tels que volnay-santenots 1er cru 2005, nuits-saint-georges 1er cru 2004, hospices de beaune, savigny-les -beaune 1er cru, clos vougeot grand cru 2002 et hospices de beaune, corton grand cru 1999. La dégustation s'achève par un chambolle-musigny 1947, grand cru complexe avec des notes de noix, qui impose le respect de ses 60 années. Au Couvent des Cordeliers : Quatre nectars et des mets Au Couvent des Cordeliers, rue de l'Hôtel-Dieu, une dégustation un peu spéciale attendait les visiteurs cette année. En effet, devant l'évolution des demandes - les clients préfèrent goûter moins de vins - la maison proposait seulement quatre nectars, mais accompagnés de mets sur canapés. Au programme donc, un meursault 1er cru les Perrières 1969, un pommard 1er cru les Charmots 1998, un beaune Dames hospitalières 1979 et un sublime musigny grand cru 1962, accompagné de bouchées de chèvre frais et de magrets fumés. Maison Doudet Naudin : Une belle gamme La Maison Doudet Naudin proposait une belle gamme de ses vins dans plusieurs millésimes et de diverses appellations. Aux côtés d'un beaune des Hospices « cuvée Brunet » 1999 et d'un savigny « les Vermots » 2001, entre autres, on pouvait se délecter d'un superbe corton-charlemagne grand cru 2003 du domaine Doudet. Un domaine de plus en plus reconnu pour ses produits de qualité. Les festivités par le petit bout de la lorgnette La grève des trains. - La grève des trains a provoqué des annulations dans certains hôtels, notamment de la part de Japonais qui viennent habituellement de Paris et d'Allemands qui sont également soumis aux mêmes rigueurs syndicales (pour une fois). En revanche, à l'hôtel Le Cep, quatre étoiles, les clients habituels avaient pris leurs précautions : avion à Genève et voiture particulière pour les convoyer. Les saints-romains. - Belle promotion des vins de Saint-Romain en prévision de la Saint-Vincent tournante. Les journalistes ont (re) découvert cette appellation. Ainsi, Ian D'Agata, directeur du Wine international academie de Rome et dirigeant de nombreuses revues viticoles italiennes s'est montré très intéressé. Bientôt un livre. - Deux jeunes auteurs, Deborah Rudedzki et Philippe Martineau préparent un livre sur les fêtes vineuses en France. Leur passage à la Vente des vins leur fournira matière à réflexion. Bâteaux ivres. - Les nouveaux stands de l'exposition générale des grands vins, au palais des Congrès ont été appréciés, sauf que quelques-uns montraient des signes de fatigue dès samedi matin : de vrais bâteaux ivres ! Chichis. - On a regretté le manque de bouteilles au stand des chambolle musignys. Où étaient les musigny, clos de la roche et clos saint denis samedi ? Heureusement, on pouvait goûter les Bonnes Marres. Livre d'or. - Sonia Rolland et Richard Berry découvrent le contenu du livre d'or de l'Hôtel Dieu de Beaune qui comporte les signatures des personnalités les plus prestigieuses du XXe siècle. Dédicaces. - Linda Hardy et Sonia Rolland sont allées dédicacer leur nouveau calendrier, vendu au bénéfice de l'association ELA qui lutte contre les leucodystrophies. Elles ont été rejointes au magasin Deco DC tenu par Josiane Bernard qui a perdu ses petites Diana et Clara, atteintes par cette maladie. Quelques minutes plus tard, elles étaient rejointes par Mareva Georges et Guy Alba, président de l'association ELA. Bouchard aîné et fils : Onze vins à découvrir Si le désormais célèbre parcours des sens n'était pas ouvert à la visite guidée pour ces journées exceptionnelles de Vente des vins des hospices de Beaune, la maison Bouchard Aîné et fils n'en avait pas moins mis quelque onze vins en dégustation commentée. On atteignait ainsi des sommets avec un gevrey-chambertin 1973 et un bonnes mares, grand cru du même millésime. Mais surtout, les amateurs, plutôt privilégiés, découvraient un romanée-saint-vivant 2001 Bligny-lès-Beaune : 20 nectars au château Pour la seconde fois, le château de Bligny-lès-Beaune a ouvert ses portes à la dégustation à l'occasion de la Vente des vins des Hospices de Beaune. A cette occasion, vingt nectars d'appellations et de millésimes différents ont été soumis au verdict des visiteurs qui ont notamment pu apprécier les gevreys-chambertins Domaine du Château de Bligny 2002 et autres Clos du Chapitre 1987. De blanc en rouge, le public est passé de la cave au château où, les vieux millésimes ont accompagné agréablement l'exposition de peintures de Ghislaine Giustiniani, de Mortreuil, et le travail sur bois d'Anné-Marie Labonde, de Baubigny. Pour parfaire cette agréable visite, chacun est reparti avec un tastevin et un verre gravé, en souvenir de cette dégustation. Des Glasgow rangers à l'Hôtel-Dieu 65 000 € pour la pièce des présidents La pièce des présidents a été remportée par Sir David Murray, homme d'affaires écossais, propriétaire et président du fameux Glasgow Rangers Football-Club. C'est avec beaucoup de convic-tions que Richard Berry pour l'association France ADOT, fédération pour le don d'organes et de tissus humains et les trois miss France : Maréva Georges, Linda Hardy et Sonia Rolland, pour ELA, association européenne contre les leuco-dystrophies, ont défendu leur cause à l'heure de la vente de la pièce des présidents. Ces deux associations - mais aussi le comité régional Bourgogne pour le don de sang bénévole - étaient en effet les bénéficiaires de cette fameuse pièce, un beaune 1er cru cuvée Nicolas-Rolin. Un baiser des miss en prime Beaucoup avaient en mémoire le coup d'éclat de l'an dernier avec une pièce qui devait atteindre les 200 000 euros. Aussi, lorsque le marteau est retombé à 65 000 euros, certains semblaient un peu déçus. « Je ne cache pas que j'espérais un peu mieux », devait ainsi glisser Richard Berry, pour qui ce « n'est cependant pas si mal. » A l'unisson Sonia Rolland se disait « assez contente. » Mais de souligner : « l'ampleur des nécessités est telle... » Auparavant, elle n'avait pas ménagé ses efforts pour enflammer la salle et les enchères. Invitée, avec ses deux camarades miss, à prendre place au pupitre de François Curiel, elle n'avait pas hésité à promettre « un bisou des miss » avant de lancer : « Nous serons très reconnaissantes ! » Et de poursuivre : « Qu'est-ce qu'il faut qu'on fasse, descendre dans la salle ; nous sommes prêtes à tout. » De son côté, Richard Berry, au contraire, avait promis de ne pas embrasser l'acquéreur... Sir David Murray Après avoir débuté à 10 000 euros, les enchères devaient rapidement atteindre les 30 000 puis les 50 000 euros et, sous les applaudissements, 60 000 euros. Finalement c'est donc à 65 000 euros que la pièce a été adjugée. Elle est revenue à Sir David Murray, homme d'affaires écossais, propriétaire et président du fameux Glasgow Rangers football club. Il est aussi à la tête d'une fondation qui porte son nom. Fidèle acheteur via la maison Corton-André, c'est en revanche la première fois qu'il venait en personne sur la vente. « Il s'est décidé hier » - NDLR samedi - devait confier Benoît Goujon directeur général de Corton-André, en précisant que M. Murray, qui n'a pas été épargné par la vie, avait été séduit par la cause des bénéficiaires. Xavier COURNAULT Dans les caveaux Le cellier de la Cabiote : Le choix des grands domaines Le cellier de la Cabiote avait opté, pour la 147e Vente des vins des Hospices de Beaune, pour un choix de domaines avec une dégustation de prestige dans ses caves du XVIIe siècle situées rue de l'Enfant, en plein cœur de la ville. Quatre vins blancs, dont un meursault premier cru « Les Charmes » 1995 du domaine Potinet-Ampeau et quatre rouges, dont un mazis chambertin, « Cuvée Collignon » 1997 des Hospices de Beaune étaient ainsi présentés. Pains, gougères, charcuterie et fromages régionaux ont accompagné la dégustation. |
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