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Мэтр
![]() ![]() ![]() ![]() Дата рег-ции: 01.06.2007
Откуда: Донецк, ДНР
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Портрет Сальваторе Адамо на французском радио France BLEU
Adamo et les cœurs chavirés ![]() Portrait, par Jean Paul Billo « Sur scène, je n’ai plus d’âge, c’est un privilège extraordinaire ! Ma vie de saltimbanque et l’affection de mon public m’ont permis de préserver une part d’enfance ! ». Avec son éternel sourire et son immuable raie sur le côté, Adamo a su garder les candeurs d’un débutant. Invité de France Bleu Midi le mardi 28 décembre, il présente son nouvel album intitulé : « De Toi à Moi». En décembre 1959, Adamo se présente au Grand radio-crochet de Radio Luxembourg, qui se déroule au Théâtre Royal de Mons, en Belgique. Repêché aux éliminatoires, il remporte l’épreuve haut la main, en interprétant « Si j’osais », une chanson de sa composition. L’audience importante de la station périphérique lui permet de sortir de l’anonymat. Il rencontre le succès en 1963, en interprétant « Sans toi ma mie », ce qui lui permet de passer à l’Olympia en première partie de Cliff Richard et des Shadows. C’est alors que sa carrière s’envole. « Vous permettez Monsieur », « La nuit », « Les filles du bord de mer », « Mes mains sur tes hanches » deviennent des tubes internationaux. Plus précisément, son morceau « Tombe la neige », dont la structure s’apparente à celle d’un haïku, fait de lui une véritable idole au Japon. 500 reprises cette chanson sont réalisées à travers le monde, un score comparable à « Comme d’habitude » de Claude François, ou « Et maintenant » de Gilbert Bécaud. En 1967, il défraie la chronique avec « Inch Allah », qui prône des idées pacifistes l’année de la « Guerre des six jours » entre l’Égypte et Israël. Infatigable travailleur, il enchaîne alors les tournées autour de la planète, remplissant chaque fois des salles prestigieuses comme le Carnegie Hall de New-York. Chantant en italien, espagnol, allemand, néerlandais, japonais, portugais, turc. En 1984, un accident cardiaque l’oblige à prendre du recul. Il reprend du service à la fin des années 80. « Rêveur de fond », « Regards », « Zanzibar » sont les albums qui jalonnent son parcours, ainsi que de nouvelles tournées internationales. Ses passages dans les pays lointains rassemblent beaucoup plus de monde qu’en Europe. Victime d’une hémorragie cérébrale en 2004, il est à nouveau contraint à lever le pied pendant un an. Depuis, il poursuit son chemin sur un mode plus tranquille. « La Part de l’Ange » enregistré en 2007, et « Le Bal des gens bien » en 2008, constituent deux opus qui lui permettent de « souder » avec la jeune génération des Bénabar, Calogero, Cali, ou Olivia Ruiz, invités à chanter en duo avec « l’ancien ». Depuis ses débuts, Adamo a vendu plus de 100 millions de disques dans le monde entier. Acteur, il a tourné dans « Les Arnaud » avec Bourvil, « L’ardoise » avec Jess Hahn, et il a réalisé le film « L’île aux coquelicots ». Il a publié un recueil de poèmes intitulé « Les Mots de l’âme » en 1995, et un roman autobiographique « Le souvenir du bonheur est encore du bonheur », en 2001. Il s’adonne également à la peinture. Lauréat du Grand Prix International de Poésie Francophone en 2010, il est Officier de l’Ordre de la Couronne, titre nobiliaire décerné par le roi des Belges, Albert II. Depuis 1993, il est ambassadeur de l’Unicef Belgique. Marié avec Nicole depuis les années 60, il est père de trois enfants. « Arrêtez Salvatore ! » Salvatore Adamo voit le jour le 1° novembre 1943, à Comiso, en Sicile. Son père est puisatier, sa mère femme au foyer. Pour fuir une existence misérable, le chef de famille décide d’émigrer, et de se faire mineur en Belgique. « J’ai appris bien plus tard que l’État belge offrait à l’Italie une tonne de charbon pour chaque nouvel immigrant ! ». Le jeune Salvatore ignore les traités internationaux quand il poursuit ses études dans la stricte institution des Frères de Ecoles chrétiennes. Au fond de la mine, le papa trime dur. Il espère que son rejeton - et les cinq autres enfants de la fratrie - parviendra à s’émanciper de la cité ouvrière où la maisonnée s’est installée dans les faubourgs de Jemmapes. Élève solitaire et travailleur, l’adolescent est un mordu de foot et joue dans l’équipe locale : « mon rêve, c’était de faire se lever un stade en marquant un but ! et j’en ai marqué pas mal ! Je voulais devenir pro, surtout quand le curé m’a dit qu’avec ma voix, je ne pourrais jamais rien faire dans la chanson ! ». À la maison, la musique est omniprésente : « j’étais ballotté entre la chanson italienne, napolitaine, sicilienne, et française, celle que j’écoutais à la radio ! ». Il fait ses gammes en chantant sans micro dans les kermesses et les restaurants, la voix couverte par le bruit des fourchettes. Jusqu’à ce fameux radio-crochet de Radio Luxembourg, animé par un certain Marcel Fort. « Vous qui êtes si Fort, arrêtez donc Salvatore ! », râlent certains auditeurs, lassés de voir le jeune prodige triompher semaine après semaine sur l’antenne de la station. Son père, qu’il vénère, guide ses premiers pas dans le maquis parisien : « Sans lui, je me serais découragé. Il m’a inculqué le sens de la liberté, du respect de l’autre, du minimum vital auquel chacun a droit. Convaincu de la difficulté à gagner son pain. Encore maintenant, avant de me coucher, je fais le tour de la maison pour éteindre les lumières ! ». Brel, Devos, Mauriac « Certains m’ont pris pour un imbécile heureux, mais je revendique mon côté fleur bleue, et j’assume une naïveté indécrottable ! ». Adamo n’est pas dupe d’une certaine image que l’on peut avoir de lui. Son fameux sourire affable et mélancolique et ses premiers grands tubes un brin guimauve n’y sont sans doute pas étrangers. Ses glorieux compatriotes y trouvent plutôt une sorte de noblesse. Jacques Brel le voyait en « tendre jardinier de l’amour », Raymond Devos s’extasiait : « ce gars-là, c’est chanson, c’est poème, c’est vibrations ! ». Il cultive une modestie sans illusion, une gentillesse sans fard, une légèreté qu’il estime indispensable. « Mais je sais descendre de mon nuage ! », tient-il à rectifier « On oublie mes coups de colère, mes engagements, mes chansons contre la guerre, le franquisme, le racisme, la violence, ou en faveur des sans-papiers ! ». Loin du côté niais, désuet, obsolète, ringard qu’on voudrait lui coller à la peau. « Un jour, dans un avion, je discute avec une star très à la mode. Il me dit : « finalement, tu es beaucoup mieux que je ne le croyais ! ». Après l’atterrissage, il me sort avec une désinvolture incroyable : « bon, il vaut mieux qu’on se sépare, j’ai des amis qui m’attendent dans l’aéroport. Je ne tiens pas à ce qu’on nous voie ensemble ! ». Texto ! ». Point aigri pour deux sous, l’idole internationale reste perplexe : « je ne sais pas quand le malentendu finira par se dissiper ! Moi, j’ai eu la chance d’être jeune à une époque où l’on avait des rêves, qu’on appelle maintenant des utopies. Aujourd’hui, le monde est devenu trop cynique !». Heureusement, dans un registre plus gratifiant, Adamo peut se prévaloir de l’opinion qu’avait de lui le grand écrivain François Mauriac : « vos chansons partent du cœur, et arrivent au cœur des gens ! ». Gri-Gri « J’ai toujours sur moi un petit talisman, une pièce de 1 dollar en or de 1927, que m’avait offert mon parrain mort à la guerre. Je l’ai perdue plusieurs fois, et toujours miraculeusement retrouvée. C’est un signe ! ». Rescapé d’une méningite dès l’enfance, d’un gros infarctus, et d’un accident cérébral, Adamo peut à juste titre invoquer les bienfaisances de son gri-gri, et croire en sa bonne étoile : « ce genre d’épreuves vous donne une nouvelle philosophie de la vie. J’en ai tiré une grande admiration pour les médecins, les infirmières. J’ai appris à me ménager, à vivre des petits bonheurs tout simples, comme retourner en Sicile sur la terre de mes ancêtres, ou visiter les Pyramides d’Égypte… ». Après avoir passé le plus clair de son existence dans les avions, les hôtels, les salles de spectacle, les studios de radio et de télévision, il revient aux fondamentaux. Il savoure la présence de sa femme Nicole : « entre elle et moi, ça fait plus de quarante ans que ça dure. Nous avons connu des orages. Elle a toujours fait preuve de beaucoup de compréhension. Elle a sans cesse été à mes côtés !». Et les enfants ? : « J’ai un peu honte. J’ai privilégié le métier. Beaucoup abusé de mon statut de papa héros et compensé mes absences par des cadeaux, en jouant au Père Noël, et au papa gâteau. Heureusement, on s’est bien rapprochés. J’espère qu’ils trouveront la petite flamme pour éclairer leur vie ! ». http://sites.radiofrance.fr/chaines/...icle_id=550734 |
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