nel пишет:
Это не та ли, которая призналась во вранье чуть позже?
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La jeune femme qui a inventé une fausse agression antisémite dans le RER D comparaîtra le 26 juillet devant le tribunal correctionnel pour "dénonciation de délit imaginaire". Marie Léonie, 23 ans, qui était en garde à vue depuis mardi après-midi, a été remise en liberté jeudi en milieu de journée dans l'attente de son procès devant le tribunal de Cergy-Pontoise. Les juges lui ont demandé de se soigner dans les plus brefs délais.
Son compagnon, qui avait été également placé en garde à vue mardi, a été relâché sans qu'aucune charge ne soit retenue à son encontre. La "dénonciation de délit imaginaire" est un délit puni d'une peine maximale de six mois de prison et de 7.500 euros d'amende.
Les deux jeunes gens ont subi des examens psychiatriques et des perquisitions ont été menées à leurs domiciles en banlieue parisienne. La jeune femme avait affirmé dans un premier temps avoir été agressée par des hommes d'origines africaine et maghrébine parce qu'ils pensaient qu'elle était juive, suscitant aussitôt une vague d'indignation en France.
Convoquée par la police mardi à la mi-journée, Marie L. a avoué quelques heures plus tard avoir inventé cette agression de toutes pièces. Le procureur de la République de Pontoise avait confirmé que la jeune femme avait "affabulé" et avait reconnu s'être elle-même infligé des marques de coups de couteau, coupé une mèche de cheveux et avoir tracé des croix gammées sur son corps.
Pour justifier son comportement, Marie L. a invoqué devant les enquêteurs plusieurs éléments, notamment le fait qu'elle s'était engagée à acheter la voiture d'un ami et qu'elle devait en payer une partie le jour de la pseudo-agression alors qu'elle n'avait pas d'argent. Mercredi, le président Jacques Chirac avait demandé que le "manipulateur soit sanctionné". Il a ajouté qu'il ne regrettait pas de s'être précipité pour dénoncer une agression qu'on croyait alors de nature antisémite.
http://fr.news.yahoo.com/040715/214/3yuao.html