Сальваторе Адамо. Продолжение

[amorine]

Вот обратно не слышал никогда

...

кто просветит?

Еще одна "неизвестность"

Salvatore Adamo Quarente ans

http://www.youtube.com/watch?v=SxqJ0dBFjHY

(вероятно, имеется ввиду Quarante ans - Сорок лет)
исходя из этого и звучания песни можно примерно установить время написания... и все...

[Vassili]

Loin de toi... не слышал никогда... замечательная.... а ТАМ вроде еще есть, так? Wow... эх, кто бы просветил про все это свалившееся чудо... Мерси Аморин.. de tout coeur

[amorine]

а ТАМ вроде еще есть, так?

Так. И вот тому подтверждение:

Salvatore Adamo - Demain nous danserons

http://www.youtube.com/watch?v=cxMhwXvzFxw

По звучанию - середина 80-х, а как на самом деле...

[Vassili]

Ну тогда в добавок вот такое, в общем тоже в тему

Brassens et Tino Rossi

http://www.youtube.com/watch?v=U5VIQCXkexQ

[amorine]

в общем тоже в тему

Brassens et Tino Rossi

Вот он и образцы и учителя. А Сальваторе ученик благодарный.

[amorine]

Сегодня концертом в Лилле возобновляется гастрольная программа Сальваторе .
Захотелось вот привести интервью, которому, правда, уже почти 4 года. Но у нас его вроде не было.

Adamo, éternel optimiste

EN CONCERT À MONTREUX | De la Sicile, son pays d'origine, il a gardé l'amour. En Belgique, son pays d'adoption, il a acquis la volonté d'assumer sa différence. A près de cinquante ans… de carrière, Adamo (64 ans) flirte avec les anges. Quelque mille cinq cents chansons fredonnées dans plus de vingt langues de sa voix particulière au timbre feutré ont établi sa réputation de doux tendre. Affichant un romantisme non dénué de sens social, l'homme très poli du célèbre Vous permettez Monsieur est en concert après la sortie de son récent album, La part de l'ange. Interview téléphonique.

Propos recueillis par Corinne Jaquiéry | 08.11.2007 | 00:05

De la Sicile, son pays d'origine, il a gardé l'amour. En Belgique, son pays d'adoption, il a acquis la volonté d'assumer sa différence. A près de cinquante ans… de carrière, Adamo (64 ans) flirte avec les anges. Quelque mille cinq cents chansons fredonnées dans plus de vingt langues de sa voix particulière au timbre feutré ont établi sa réputation de doux tendre. Affichant un romantisme non dénué de sens social, l'homme très poli du célèbre Vous permettez Monsieur est en concert après la sortie de son récent album, La part de l'ange. Interview téléphonique.

- Vous avez toujours suivi votre propre voie. Pourquoi?
- J'avoue que lorsque j'ai composé mes premières chansons dans les années soixante, j'espérais avoir le même son que les chanteurs de mon âge. C'est mon arrangeur qui a eu la bonne idée de me donner un style qui m'a fait sortir du rang. Je le trouvais un peu vieillot mais, sans lui, je serais sûrement resté un yé-yé parmi d'autres.

- Vous avez tout de même persévéré dans le style romantique?
- Comme l'a dit Jacques Brel, je suis «fleur bleue», un «tendre jardinier de l'amour». En octobre 1966, j'ai pourtant écrit un texte qui s'intitulait Inch Allah, en référence à ce qui se passait en Palestine. Une exception qui a confirmé la règle. Une de mes rares chansons graves qui a eu les faveurs du public, même si sur scène je chante des chansons plus engagées.

- En tous les cas, la plupart de vos textes célèbrent la vie?
- Je ne veux pas m'appesantir sur mes problèmes de santé, mais ils ont commencé très tôt avec une méningite à l'âge de sept ans qui aurait pu m'être fatale. Il y a aussi le fait que je vienne de Sicile. Après avoir émigré en Belgique, ma famille a vécu dans des baraquements. J'y ai été témoin de faits qui m'ont marqué, comme l'expulsion brutale du Maghrébin qui m'aidait à faire mes devoirs car il était le seul du quartier à parler français. Quand on s'en sort ensuite aussi bien que moi, cela vous incite à remercier la vie.

- Tout cela a donc influencé votre manière d'être?
- Oui. Sans oublier mon alerte cardiaque, il y a vingt ans, où je m'étais dit que j'allais discerner l'indispensable du futile. Cela a duré quelques mois. Mais il y a trois ans, j'ai eu une hémorragie cérébrale. J'ai pris conscience que j'étais passé à nouveau très, très près... Alors aujourd'hui, tout est bonus. Une célébration de la vie sans cesse recommencée.

- Quels sont vos thèmes de prédilection?
- L'amour, bien sûr. Mes chansons qui étaient assez tourmentées sont aujourd'hui plus sereines. A mon âge, j'ai trouvé la compagne définitive.
J'ai d'ailleurs eu beaucoup de chance d'avoir Nicole, mon épouse, à mes côtés pendant les épreuves que j'ai traversées. Nous fêterons trente-neuf ans de mariage en février prochain. Et c'est son mérite!

- La famille est pour vous très importante?
- C'est le point d'équilibre. Une manière aussi de partager.

- Pourquoi chanter avec de jeunes musiciens, comme votre récent duo avec Olivia Ruiz?
- Ce n'est pas une question d'âge. Je marche aux coups de coeur. Stephan Eicher, par exemple, aimerait collaborer avec moi et j'aimerais aussi. Nous avons des affinités qui dépassent le plan vocal. Il y a notamment une espèce de timidité qui nous est commune et qui n'est pas logique dans le show-business.
Il y a aussi Arno, qui a enregistré Les filles du bord de mer. C'est une belle façon de me faire exister. Et de la part d'un rocker comme lui, c'est une espèce de consécration.

- Aujourd'hui, qu'est-ce qui vous manque encore?
- La vie m'a gâté. J'ai eu ma part de rêves. Maintenant, ils vont vers les gens que j'aime, surtout mes trois enfants. J'aimerais qu'ils trouvent l'étincelle qui illumine leur vie.
J'aimerais aussi pouvoir leur transmettre mes coups de chance, car les concours de circonstances ont largement participé à ma réussite.

http://www.24heures.ch/actu/culture/...rnel-optimiste

[amorine]

Сегодня концертом в Лилле возобновляется гастрольная программа Сальваторе .

Ну вот и первая статья о концерте. Надеюсь, не последняя.

HIER SOIR AU THÉÂTRE SÉBASTOPOL

Adamo, gentleman enchanteur

Publié le dimanche 02 octobre 2011 à 06h00

Comme à son habitude, Adamo a pris les 1 300 spectateurs par la main. Un grand monsieur. Photo Hubert Van Maele

Il a trois fois 20 ans et quelques miettes. Il est intemporel, intime et universel. ll chante les sentiments avec tendresse et velouté. Deux heures quarante-cinq d'un tour de chant gourmand et généreux. Un coup de chapeau pour Adamo.
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PATRICE DEMAILLY > patrice.demailly@nordeclair.fr

D'un coffre en bois, surgissent les musiciens. Un par un. Ils prennent place. Et lui - déjà plébiscité par des applaudissements tonitruants - qui arrive sur la mélodie circulaire de La boîte à souvenirs. Il tend la main, le geste du vouloir. Timbre chaud et voix enveloppante.
Juste quelqu'un de bien. Un sacré classique. Depuis longtemps. Il donne au mot variété, si galvaudé, ses lettres de noblesse. Une prouesse chez lui. Celle de s'être bâti un répertoire d'une impeccable sincérité et d'une parfaite cohérence, à la fois poétique et éminemment populaire. C'est dire s'il y a à écouter, à fredonner, à retrouver, à (re)découvrir. Des couleurs poétiques embrassant aussi bien la nostalgie (Comme toujours), l'insouciance envolée (20 ans) que la tendresse (Ensemble) se dessinent sur un tour de chant ouvert aux multiples vents. Sa complicité avec des musiciens d'excellente facture se dévoile dans la matière toujours plus vivante des orchestrations. On s'agrippe aux mots, on s'abandonne à des émotions pures, on salue la profondeur de l'interprétation, on frissonne au cours d'un duo partagé avec une chanteuse d'opéra ( Pourquoi tu chantes ?), on s'incline devant l'élégance caressante du chant de sa fille Amélie (Ceux qui s'aiment). Les chansons joliment taillées et accueillantes nous reviennent aussi fortes qu'hier, dans leur absolue quintessence.


Disponible pour la générosité, Adamo ose le délicat (La beauté des femmes), le chaloupé (Zanzibar), le fédérateur ( J'avais oublié que les roses sont roses). Et quand, il glisse ses tubes (Tombe la neige, Mes mains sur tes hanches, C'est ma vie, Inch Allah, Vous permettez monsieur ?), l'assistance plonge dans l'extase. Adamo, l'adresse du bonheur.

http://www.nordeclair.fr/Sorties/Spe...chanteur.shtml

[Vassili]

Спасибо Аморин, за интервью что старое, неважно, у СА ничего не устаревает Я его в свое время читал и очень по душе пришлось, да подзабыл, а ты и напомнила...