#1
04.10.2007, 21:57
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Бывалый
Дата рег-ции: 27.09.2007
Откуда: Dans le coeur d'Emmanuel Moire
Сообщения: 142
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Стихи о Париже на французском языке
Помогите пожалуйста найти!!!!!!!!!
Нигде нет
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Je donne un sourire Sans savoir ou ca le mene S'il peut consoler Pour qu'il me revienne LE ROI SOLEIL - САМЫЕ ЛУЧШИЕ! |
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#2
04.10.2007, 22:11
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Кандидат в мэтры
Дата рег-ции: 27.02.2007
Откуда: Россия
Сообщения: 351
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Soleil - France, а Вам нужны обязательно рифмованные стихи?
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#3
04.10.2007, 22:44
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Бывалый
Дата рег-ции: 27.09.2007
Откуда: Dans le coeur d'Emmanuel Moire
Сообщения: 142
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Ну вобщем да, Жак Превер или что то в этом роде
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Je donne un sourire Sans savoir ou ca le mene S'il peut consoler Pour qu'il me revienne LE ROI SOLEIL - САМЫЕ ЛУЧШИЕ! |
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#4
04.10.2007, 22:59
Последний раз редактировалось svinka; 04.10.2007 в 23:51..
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Мэтр
Дата рег-ции: 14.09.2003
Откуда: Toronto
Сообщения: 4.617
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Soleil- France,
http://perso.orange.fr/paris.bynet/ - кликните на sommaire и еще - Mais déjà tombe le soir sur Paris ( Gérard de Nerval ) Quand le soleil du soir parcourt les Tuilleries Et jette l'incendie aux vitres du château; Je suis la Grande Allée et ses deux pièces d'eau Tout plongé dans mes rêveries! Et de là, mes amis, c'est un coup d'oeil fort beau De voir, lorsqu' à l'entour la nuit répand son voile Le coucher du soleil, - riche et mouvant tableau, Encadré dans l'Arc de l'Etoile! и еще - http://www.univie.ac.at/Romanistik/S...fa/poesies.htm
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…Будущего не будет …… censuré… Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde. - Albert Camus Сон разума рождает чудовищ |
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#5
04.10.2007, 23:04
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Кандидат в мэтры
Дата рег-ции: 27.02.2007
Откуда: Россия
Сообщения: 351
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FIESTA
Et les verres etaient vides et la bouteille brisee Et le lit etait grand ouvert et la porte fermee Et toutes les etoiles de verre du bonheur et de la beaute resplendissaient dans la poussiere de la chambre mal balayee Et j'etais ivre mort et j'etais feu de joie et toi ivre vivante toute nue dans mes bras |
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#6
04.10.2007, 23:09
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Кандидат в мэтры
Дата рег-ции: 27.02.2007
Откуда: Россия
Сообщения: 351
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Je suis alle au marche aux oiseau
Et j'ai achete des oiseux Pour toi Mon amour Je suis alle au marche aux fleurs Pour toi Mon amour Je suis alle au marche a la ferraille Et j'ai achete des chaines De lourdes chaines Pour toi Mon amour Et puis je suis alle au marche aux esclaves Et je t'ai cherchee Mais je ne t'ai pas trouvee Mon amour |
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#7
04.10.2007, 23:11
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Кандидат в мэтры
Дата рег-ции: 27.02.2007
Откуда: Россия
Сообщения: 351
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Но здесь не про Париж...
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#8
04.10.2007, 23:12
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Мэтр
Дата рег-ции: 18.10.2004
Откуда: France
Сообщения: 636
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Очень его люблю..
Nicolas Boileau Les embarras de Paris Qui frappe l'air, bon Dieu ! de ces lugubres cris ? Est-ce donc pour veiller qu'on se couche à Paris ? Et quel fâcheux démon, durant les nuits entières, Rassemble ici les chats de toutes les gouttières ? J'ai beau sauter du lit, plein de trouble et d'effroi, Je pense qu'avec eux tout l'enfer est chez moi : L'un miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure. Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront des cris aigus frappé le voisinage Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête. J'entends déjà partout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants. Encor je bénirais la bonté souveraine, Si le ciel à ces maux avait borné ma peine ; Mais si, seul en mon lit, je peste avec raison, C'est encor pis vingt fois en quittant la maison ; En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la presse D'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse. L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé. Là, d'un enterrement la funèbre ordonnance D'un pas lugubre et lent vers l'église s'avance ; Et plus loin des laquais l'un l'autre s'agaçants, Font aboyer les chiens et jurer les passants. Des paveurs en ce lieu me bouchent le passage ; Là, je trouve une croix de funeste présage, Et des couvreurs grimpés au toit d'une maison En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison. Là, sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant. D'un carrosse en tournant il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue : Quand un autre à l'instant s'efforçant de passer, Dans le même embarras se vient embarrasser. Vingt carrosses bientôt arrivant à la file Y sont en moins de rien suivis de plus de mille ; Et, pour surcroît de maux, un sort malencontreux Conduit en cet endroit un grand troupeau de boeufs ; Chacun prétend passer ; l'un mugit, l'autre jure. Des mulets en sonnant augmentent le murmure. Aussitôt cent chevaux dans la foule appelés De l'embarras qui croit ferment les défilés, Et partout les passants, enchaînant les brigades, Au milieu de la paix font voir les barricades. On n'entend que des cris poussés confusément : Dieu, pour s'y faire ouïr, tonnerait vainement. Moi donc, qui dois souvent en certain lieu me rendre, Le jour déjà baissant, et qui suis las d'attendre, Ne sachant plus tantôt à quel saint me vouer, Je me mets au hasard de me faire rouer. Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse ; Guénaud sur son cheval en passant m'éclabousse, Et, n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis. Tandis que dans un coin en grondant je m'essuie, Souvent, pour m'achever, il survient une pluie : On dirait que le ciel, qui se fond tout en eau, Veuille inonder ces lieux d'un déluge nouveau. Pour traverser la rue, au milieu de l'orage, Un ais sur deux pavés forme un étroit passage ; Le plus hardi laquais n'y marche qu'en tremblant : Il faut pourtant passer sur ce pont chancelant ; Et les nombreux torrents qui tombent des gouttières, Grossissant les ruisseaux, en ont fait des rivières. J'y passe en trébuchant ; mais malgré l'embarras, La frayeur de la nuit précipite mes pas. Car, sitôt que du soir les ombres pacifiques D'un double cadenas font fermer les boutiques ; Que, retiré chez lui, le paisible marchand Va revoir ses billets et compter son argent ; Que dans le Marché-Neuf tout est calme et tranquille, Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté. Malheur donc à celui qu'une affaire imprévue Engage un peu trop tard au détour d'une rue ! Bientôt quatre bandits lui serrent les côtés : La bourse ! ... Il faut se rendre ; ou bien non, résistez, Afin que votre mort, de tragique mémoire, Des massacres fameux aille grossir l'histoire. Pour moi, fermant ma porte et cédant au sommeil, Tous les jours je me couche avecque le soleil ; Mais en ma chambre à peine ai-je éteint la lumière, Qu'il ne m'est plus permis de fermer la paupière. Des filous effrontés, d'un coup de pistolet, Ébranlent ma fenêtre et percent mon volet ; J'entends crier partout: Au meurtre ! On m'assassine ! Ou : Le feu vient de prendre à la maison voisine ! Tremblant et demi-mort, je me lève à ce bruit, Et souvent sans pourpoint je cours toute la nuit. Car le feu, dont la flamme en ondes se déploie, Fait de notre quartier une seconde Troie, Où maint Grec affamé, maint avide Argien, Au travers des charbons va piller le Troyen. Enfin sous mille crocs la maison abîmée Entraîne aussi le feu qui se perd en fumée. Je me retire donc, encor pâle d'effroi ; Mais le jour est venu quand je rentre chez moi. Je fais pour reposer un effort inutile : Ce n'est qu'à prix d'argent qu'on dort en cette ville. Il faudrait, dans l'enclos d'un vaste logement, Avoir loin de la rue un autre appartement. Paris est pour un riche un pays de Cocagne : Sans sortir de la ville, il trouve la campagne ; Il peut dans son jardin, tout peuplé d'arbres verts, Recéler le printemps au milieu des hivers ; Et, foulant le parfum de ses plantes fleuries, Aller entretenir ses douces rêveries. Mais moi, grâce au destin, qui n'ai ni feu ni lieu, Je me loge où je puis et comme il plaît à Dieu. |
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#9
04.10.2007, 23:14
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Мэтр
Дата рег-ции: 18.10.2004
Откуда: France
Сообщения: 636
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Victor HUGO (Recueil : L'année terrible)
Paris bloqué Ô ville, tu feras agenouiller l'histoire. Saigner est ta beauté, mourir est ta victoire. Mais non, tu ne meurs pas. Ton sang coule, mais ceux Qui voyaient César rire en tes bras paresseux, S'étonnent : tu franchis la flamme expiatoire, Dans l'admiration des peuples, dans la gloire, Tu retrouves, Paris, bien plus que tu ne perds. Ceux qui t'assiègent, ville en deuil, tu les conquiers. La prospérité basse et fausse est la mort lente ; Tu tombais folle et gaie, et tu grandis sanglante. Tu sors, toi qu'endormit l'empire empoisonneur, Du rapetissement de ce hideux bonheur. Tu t'éveilles déesse et chasses le satyre. Tu redeviens guerrière en devenant martyre ; Et dans l'honneur, le beau, le vrai, les grandes moeurs, Tu renais d'un côté quand de l'autre tu meurs. |
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#10
05.10.2007, 00:58
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Бывалый
Дата рег-ции: 27.09.2007
Откуда: Dans le coeur d'Emmanuel Moire
Сообщения: 142
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Спасибо девушки!!!!!!!!
Если что нибудь еще найдете выкладывайте!!!! Думаю урок французского языка, посвещенный Парижу теперь будет еще интереснее
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Je donne un sourire Sans savoir ou ca le mene S'il peut consoler Pour qu'il me revienne LE ROI SOLEIL - САМЫЕ ЛУЧШИЕ! |
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#11
05.10.2007, 11:25
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Дебютант
Дата рег-ции: 24.09.2003
Откуда: Москва
Сообщения: 76
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Le Pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) |
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#12
05.10.2007, 13:04
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Дебютант
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Chanson de la Seine
La Seine a de la chance Elle n'a pas de souci Elle se la coule douce Le jour comme la nuit Et elle sort de sa source Tout doucement, sans bruit, sans sortir de son lit Et sans se faire de mousse Elle s'en va vers la mer En passant par Paris. La Seine a de la chance Elle n'a pas de souci Et quand elle se promène Tout au long de ses quais Avec sa belle robe verte et ses lumières dorées Notre-Dame jalouse, immobile et sévère De haut de toutes ses pierres La regarde de travers Mais la Seine s'en balance Elle n'a pas de souci Elle se la coule douce Le jour comme la nuit Et s'en va vers le Havre, et s'en va vers la mer En passant comme un rêve Au milieu des mystères Des misères de Paris. ©Jacques Prévert
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Tout va très bien, Madame la Marquise |
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#13
11.10.2007, 15:11
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Бывалый
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Paris
J'ai le mal de Paris De ses rues, des ses boulevards De son air triste et gris De ses jours, de ses soires Et l'odeur de metro Me revient aussitot Quand je quitte mon Paris Pour des pays moins gris J'ai le mal de la Seine Qui ecoute mes peines et je regrette tant Les quais doux aux amants j'ai le mal de Paris quand je suis loin d'ici J'ai le mal de Paris Durant les jours d'hiver C'est gris et c'est desert Plein de melancolie; Oui, j'ai le mal de l'amour et je l'aurai toujours C'est drole, mais c'est ainsi J'ai le mal de Paris Marcel mouloudji |
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#14
14.10.2007, 02:39
Последний раз редактировалось Tanais; 14.10.2007 в 02:43..
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Кандидат в мэтры
Дата рег-ции: 26.10.2006
Сообщения: 349
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Au gré des rues et des quais
1 Saint-Placide Priez pour nous Saint-Germain-des-Prés Priez pour nous Saint-Denis Priez pour nous Notre-Dame-de-Lorette Priez pour nous Trinité Sainte Trinité Priez pour nous Saint-Lazare Priez pour nous Saint-Antoine Priez pour nous Saint-Paul Priez pour nous Notre-Dame-des-Champs Priez pour nous Saint-Georges Priez pour nous Madeleine Sainte Marie-Madeleine Priez pour nous - Et Réaumur, mon père ? Et Marboeuf ? Et Nation ? André Salmon 2 Qui est là toujours là dans la ville et qui pourtant sans cesse arrive et qui pourtant sans cesse s’en va C’est un fleuve répond un enfant un devineur de devinettes Et puis l’œil brillant il ajoute Et le fleuve s’appelle la Seine quand la ville s’appelle Paris et la Seine c’est comme une personne Des fois elle court elle va très vite elle presse le pas quand tombe le soir Des fois au printemps elle s’arrête et vous regarde comme un miroir et elle pleure si vous pleurez ou sourit pour vous consoler et toujours elle éclate de rire quand arrive le soleil d’été Jacques Prévert 3 Les ponts jouent à saute-mouton, Sur le fleuve aux reflets blonds. Danse de pierre sur tapis d’eau, Des géants traversent les flots. L’heure s’effeuille et s’effiloche A la lenteur des péniches. Passe un bateau fleuri, Traîne de poésie. Rolande Causse 4 C’est la parade des grands monuments Tour Eiffel Notre-Dame La foule va et vient baguenaude des Champs-Elysées à la Défense. Elle flâne du côté de l’Ecole militaire où les beaux zouaves ont laissé la place aux embouteillages. Dans les voitures il y a des gens qui habitent dans de grandes tours le long des grands boulevards et qui achètent mille choses dans de grands magasins et puis vont flâner le long des quais pour oublier les fumées des usines qui polluent la Seine et tuent les légumes dans les jardins de banlieue. Sous les grandes gares – Gare de Lyon – Gare d’Austerlitz - Gare du Nord – Gare de l’Est – Gare Montparnasse Le métro conduit aux musées où derrière les vitrines lumineuses la reine Karomama sourit avec ses lèvres orientales et des jeunes filles rêveuses vont acheter à la FNAC un album plein de photographies de dieux et d’idoles qu’elles contemplent avec des yeux tristes de somnambules urbaines. André Laude 5 A Paris Quand un amour fleurit Ça fait pendant des semaines Deux cœurs qui se sourient Tout ça parce qu’ils s’aiment A Paris Au printemps Sur les toits les girouettes Tournent et font les coquettes Avec le premier vent Qui passe indifférent, nonchalant Car le vent Quand il vient à Paris N’a plus qu’un seul souci C’est d’aller musarder Dans tous les beaux quartiers De Paris Le soleil Qui est son vieux copain Est aussi de la fête Et comme deux collégiens Ils s’en vont en goguette Dans Paris Et la main dans la main Ils vous regardant en chemin Si Paris a changé Francis Lemarque
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#15
14.10.2007, 02:51
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Кандидат в мэтры
Дата рег-ции: 26.10.2006
Сообщения: 349
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Magie des lieux
6 Paris est tout petit c’est là sa vraie grandeur Tout le monde s’y rencontre Les montagnes aussi Même un beau jour l’une d’elles Accoucha d’une souris Alors en son honneur Les jardiniers tracèrent Le parc Montsouris C’est là sa vraie grandeur Paris est tout petit Jacques Prévert 7 Moi dit la cathédrale je voudrais être coureur à pied pour pouvoir lâcher mes béquilles Moi dit le pont je voudrais être suspendu pour pouvoir sauter A la corde Moi dit l’imagination je voudrais être riche pour pouvoir emmener L’Anselme en vacances Moi dit la Seine je voudrais être mer pour avoir des enfants qui jouent dans le sable Jean L’Anselme 8 A Denfert-Rochereau Sur son socle là-haut Un lion très comme il faut Surveille les autos Du matin jusqu’au soir Il fait plaisir à voir Image du devoir C’est un lion sans histoires Quand le temps est au beau Le lion fait du vélo Quand le temps est à l’eau Il fait du pédalo Il va voir ses amis Les chevaux de Marly Les lionceaux et les lions Place de la Nation Au milieu de la nuit Le lion bâille et s’ennuie Il saut de son socle Il chausse son binocle Il prend son parapluie Et disparaît sans bruit Dans les rues de Paris La nuit les lions sont gris Il revient au matin D’un pas plus incertain Il ôte son binocle Il saute sur son socle Et devient aussitôt Un lion très comme il faut Immobile là-haut A Denfert-Rochereau Comme un vieux Parisien Le lion va le lion vient Personne n’en sait rien Mais en écoutant bien On entend tout là-haut A Denfert-Rochereau Le gros lion qui ronronne Ne le dis à personne Jacques Charpentreau 9 Mais oui, je suis une girafe M’a raconté la tour Eiffel. Et si ma tête est dans le ciel, C’est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j’ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s’ennuie pas à Paris. Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les fous, les plus ingambes, Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons. La nuit, je lèche les étoiles. Et si l’on m’aperçoit de loin C’est que très souvent j’en avale Une sans avoir l’air de rien. Maurice Carême
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#16
14.10.2007, 02:58
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Кандидат в мэтры
Дата рег-ции: 26.10.2006
Сообщения: 349
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Paris, je t’aime
10 Des milliers et des milliers d’années Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé Où je t’ai embrassée Un matin dans la lumière de l’hiver Au parc Montsouris à Paris A Paris Sur la Terre La Terre qui est un astre Jacques Prévert 11 Je descendais la rue Soufflot, quel âge avais-je, vingt-deux ans, Sur les arbres du Luxembourg, la tour Eiffel au soleil couchant Semblait faite de verre blond et poussiéreux, Je ne recherche aucun détail, je crois voir briller des yeux, Qui j’ai rencontré m’apparaît, la scène profonde se rouvre, Le soleil du soir me guide de la Contrescarpe au Louvre, Les cafés s’allument, je ferme un livre, Je sens le délice et le supplice de vivre, Les lumières font partout des espaces magiques, L’amour inconnu se montre dans cette rouge musique, Et le silence, le désert de la chambre où je rentrais tard, Cette lampe que j’avais, phare de tous les départs, Rien n’a sombré, tout grandit jusqu’au miroir de décembre, Sur l’avenir s’ouvre toujours l’ancienne chambre. Henri Thomas 12 Le soleil qui se lève Et caresse les toits Et c’est Paris le jour La Seine qui se promène Et me guide du doigt Et c’est Paris toujours Et mon cœur qui s’arrête Sur ton cœur qui sourit Et c’est Paris bonjour Et ta main dans ma main Qui me dit déjà oui Et c’est Paris l’amour Le premier rendez-vous A l’île Saint-Louis C’est Paris qui commence Et le premier baiser Volé aux Tuileries Et c’est Paris la chance Et le premier baisé Reçu sous un portail Et c’est Paris romance Et deux têtes qui se tournent En regardant Versailles Et c’est Paris la France Des jours que l’on oublie Qui oublient de nous voir Et c’est Paris l’espoir Des heures où nos regards Ne sont qu’un seul regard Et c’est Paris miroir Rien que des nuits encore Qui séparent nos chansons Et c’est Paris bonsoir Et ce jour-là enfin Où tu ne dis plus non Et c’est Paris ce soir Une chambre un peu triste Où s’arrête la ronde Et c’est Paris nous deux Un regard qui reçoit La tendresse du monde Et c’est Paris tes yeux Ce serment que je pleure Plutôt que ne le dis C’est Paris si tu veux Et savoir que demain Sera comme aujourd’hui C’est Paris merveilleux Mais la fin du voyage La fin de la chanson C’est Paris tout gris Dernier jour, dernière heure Première larme aussi Et c’est Paris la pluie Ces jardins remontés Qui n’ont plus leur parure Et c’est Paris l’ennui La gare où s’accomplit La dernière déchirure Et c’est Paris fini Loin des yeux loin du cœur Chassé du paradis Et c’est Paris chagrin Mais une lettre de toi Une lettre qui dit oui Et c’est Paris demain Des villes et des villages Les roues tremblent de chance C’est Paris en chemin Et toi qui m’attends là Et tout qui recommence Et c’est Paris je reviens Jacques Brel
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