Bien que soit rapide (8 km à l'heure de mieux que la 307 en vitesse de pointe), assez nerveuse sur les trois premières vitesses, et plu¬tôt vivante à hauts régimes.La 307, qui ne passe pas pour un foudre de guerre en reprises, effectue le 80 à 120 km/h en 5e en quatre dixièmes de moins. Dans les deux cas, l'agrément demeure moyen, et il faudra anticiper les dépassements, surtout en charge. Côté châssis, on retrouve le caractère propre à chaque Peu¬geot. La 206 SW, bien qu'assa¬gie par les modifications de châssis apportées à l'ensemble de la gamme, procure toujours beaucoup d'agrément de conduite grâce à son agilité. Alors que la 307, efficace et dotée d'un excellent freinage, ne procure guère de sensations, même menée à la limite. Dont les suspensions apparaissent vraiment fermes sur les mau¬vais revêtements sur 206SW. Du fait de sa hauteur, la 307 est plus sensible au vent, et consomme aussi davantage que sa jeune rivale : plus 0,4-0,5 litre en moyenne, et plus 1,5 litre sur autoroute. Même tarif, performances et vertus familiales comparables, le match est donc serré entre les deux Peugeot. Toutefois, l'avantage va à la 206 SW, plus jeune d'esprit, plus ludique à conduire et bien mieux équipée dans cette finition haut de gamme XS Premium. La 206 offre en plus l'air conditionné automatique (manuelle sur la 307), un autoradio avec com¬mandes au volant, quatre vitres électriques (deux seulement sur la 307), l'allumage des feux et les essuie-vitres automatiques, des sièges sport et un ordina¬teur de bord. La 307 XR n'a que ses airbags rideaux à mettre en avant. Insuffisant pour faire pencher la balance en sa faveur.
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We see things not as they are, but as we are conditioned to see them...
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